L'homme de 29 ans s'est suicidé mardi. Un de ses collègues
évoque un personnel "à bout" depuis le début du mouvement des gilets
jaunes.
Selon un de ses collègues, interrogé par la chaîne d'informations, les membres de la compagnie d'intervention n'ont eu que "deux samedis de repos" depuis le début des manifestations de gilets jaunes le 17 novembre dernier. Il évoque un personnel "à bout" et dans un "mal-être total".
Une vague de suicides
Déjà en janvier, le syndicat SGP Police FO s'alarmait du nombre de suicides dans les rangs des forces de l'ordre. Sur les deux premières semaines de l'année, neuf policiers s'étaient en effet donnés la mort, soit "un copain tous les deux jours", relevait le syndicat. Depuis, onze autres décès sont à déplorer, dont celui début mars d'un policier de Limoges de 45 ans, père de famille, qui s'est suicidé dans les vestiaires de son unité.
Face à cette vague de suicide, plusieurs associations et syndicats avaient organisé un rassemblement le 12 mars dernier. Parmi eux, le mouvement des policiers en colère (MPC), dont la présidente Maggy Biskupski, s'est suicidée en novembre dernier, mais aussi l'Union des policiers indépendants (Upni), l'association des femmes de forces de l'ordre en colère (FFOC) ou encore le groupe de soutien aux policiers et gendarmes Assopo.
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