Un salarié de la papeterie Arjowiggins, dans la Sarthe, s’est suicidé
après avoir reçu sa lettre de licenciement. L’usine a été placée en
liquidation judiciaire fin mars. Elle employait près de 600 personnes.
Quelques
jours après avoir reçu sa lettre de licenciement, un salarié
d’Arjowiggins Papiers couchés, une usine située à Bessé-sur-Braye dans
la Sarthe, a mis fin à ses jours. Deux représentants du personnel ont
annoncé sa mort, vendredi 26 avril.
L’homme, âgé de 53 ans, s’est suicidé mardi 23 avril. Marié et père d'un enfant, il résidait à La Chartre-sur-le-Loir, à une vingtaine de kilomètres de Bessé-sur-Braye. Cela faisait 33 ans qu'il travaillait à Arjowiggins Papiers Couchés, où il était affecté à la coupe et aux finitions.
"C'est un nouveau drame qui se rajoute à celui des licenciements", a déclaré à l’AFP Denis Leroux, délégué du personnel, très choqué par la nouvelle. "Il venait de recevoir sa lettre de licenciement. Pour la famille, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Il n'allait pas très bien depuis la fermeture du site, il souffrait de dépression et quand il venait à l'usine après l'annonce de la liquidation, il n'avait pas la force de rentrer et tremblait", a-t-il ajouté.
Les quelque 580 salariés d'Arjowiggins Papiers couchés de Bessé-sur-Braye ont commencé à recevoir le 17 avril leur lettre de licenciement. Le tribunal de commerce de Nanterre avait prononcé le 29 mars la liquidation judiciaire d'Arjowiggins Papiers Couchés à Bessé-sur-Braye (l’un des plus gros employeurs de la Sarthe) et la cession partielle de l'usine du Bourray.
L’homme, âgé de 53 ans, s’est suicidé mardi 23 avril. Marié et père d'un enfant, il résidait à La Chartre-sur-le-Loir, à une vingtaine de kilomètres de Bessé-sur-Braye. Cela faisait 33 ans qu'il travaillait à Arjowiggins Papiers Couchés, où il était affecté à la coupe et aux finitions.
"C'est un nouveau drame qui se rajoute à celui des licenciements", a déclaré à l’AFP Denis Leroux, délégué du personnel, très choqué par la nouvelle. "Il venait de recevoir sa lettre de licenciement. Pour la famille, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Il n'allait pas très bien depuis la fermeture du site, il souffrait de dépression et quand il venait à l'usine après l'annonce de la liquidation, il n'avait pas la force de rentrer et tremblait", a-t-il ajouté.
Les quelque 580 salariés d'Arjowiggins Papiers couchés de Bessé-sur-Braye ont commencé à recevoir le 17 avril leur lettre de licenciement. Le tribunal de commerce de Nanterre avait prononcé le 29 mars la liquidation judiciaire d'Arjowiggins Papiers Couchés à Bessé-sur-Braye (l’un des plus gros employeurs de la Sarthe) et la cession partielle de l'usine du Bourray.
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