Alors
qu’il était en famille chez lui ce mercredi soir, un homme de 39 ans a
reçu un coup de fil pour lui demander de descendre. C’était un piège.
Un
homme de 39 ans est mort exécuté ce mercredi soir. Il était chez lui en
famille dans son appartement d'Ivry-sur-Seine de la cité Barbusse,
quand il reçoit ce coup de téléphone. Son interlocuteur lui demande de
descendre dans la rue. Vingt minutes plus tard, aux alentours de 23 h
15, il gisait au sol, touché de plusieurs balles au niveau du haut du
corps, dont une à la tête.
Dans
la foulée, les policiers d'Ivry arrivent au niveau de la rue
Henri-Barbusse où ils avaient été appelés pour un homme blessé par
balles. « Ils ont crié "les mains en l'air !" car la scène était confuse, relate un témoin. Il y avait beaucoup du monde autour du corps. »
Une
trentaine de personnes étaient présentes, dont une femme, apparemment
sa sœur, en pleurs, au côté de la victime, recouverte d'un drap blanc.
Une camionnette blanche aperçue
Avant l'arrivée des pompiers, un des fonctionnaires tente de pratiquer un massage cardiaque sur la victime.
Encore
sous le choc, plusieurs riverains témoignent : « Ses bourreaux ne lui
ont laissé aucune chance. Il n'y a presque pas eu de mots avant qu'il se
fasse abattre, explique une femme qui a assisté à toute la scène depuis
son balcon. La victime a tourné les talons pour entrer dans la
résidence et là, il s'est fait tirer dessus. »
« On a assisté à une exécution en règle », lâche un autre habitant. « Sûrement pour une histoire de business », croit-il savoir.
Cet
autre voisin, qui, préfère garder l'anonymat par peur « des
représailles », décrit la peur qui l'a assailli lorsqu'il a entendu les
tirs : « Des rafales de Kalachnikov ou d'arme de guerre, assure-t-il, la
voix chancelante. Dès le premier tir, je me suis couché au sol au
milieu du salon. » Des témoins assurent qu'une rafale a suivi deux
détonations.
La brigade criminelle saisie
Selon
les témoins, un individu est remonté dans une camionnette blanche après
les détonations. Il a ensuite pris la fuite. Si personne n'a été
interpellé ce jeudi matin, la présence de ce véhicule « stationné depuis
plusieurs jours devant la cité », était sur toutes les lèvres, tandis
que la famille du défunt, en pleurs, tentait d'effacer du macadam les
dernières traces de sang.
Selon nos informations, plusieurs douilles de calibre 9 mm et de 7.62 ont été retrouvées sur place.
Selon
Europe 1, la victime tenait encore dans une main un sac plastique
contenant des liasses de billets de 20 €. La brigade criminelle de Paris
a été saisie de l'enquête.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire