Le drame s'est produit samedi, vers 19h30, près de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).
Lorsque les pompiers sont arrivés, il gisait inconscient. Les secouristes n'ont pas pu le ranimer. Le médecin du SMUR a déclaré le décès de cet homme d'une quarantaine d'années qui était en visite chez sa belle-famille.
Un chef pâtissier chocolatier reconnu
Cédric Duchet est né à Lyon et est arrivé au Creusot à l’âge de 4 ans. Ses parents ont fondé une pâtisserie chocolaterie. Une enseigne qu’ils ont gardée durant 32 ans et que Cédric Duchet a reprise avec sa femme Cécile, il y a 12 ans. Le couple avait deux enfants, Floriane et Lubin, âgés respectivement de 17 et 14 ans.
« C’était une enseigne familiale, Cédric était un passionné », témoigne son épouse. Le Lyonnais a été bercé dans l’univers du chocolat dès son plus jeune âge. « En 1990, il a débuté son CAP de pâtisserie au Cifa de Mercurey. » Un diplôme qu’il a décroché. « Cédric s’est spécialisé ensuite dans la chocolaterie, la glacerie, puis la confiserie. » Le pâtissier a participé à de nombreux concours. Parmi son palmarès, on peut noter qu’il a été lauréat du grand prix de chocolaterie Sibenaler en 1999 à Paris. « Il a fait des dizaines de concours. Lors des épreuves de la foire gastronomique de Dijon, il était souvent en tête », raconte son épouse.
« On formait une véritable équipe. » Cécile vivait avec Cédric depuis 22 ans. Le couple travaillait ensemble dans leur chocolaterie de la rue Jean-Jaurès au Creusot. « J’étais à la caisse et lui au laboratoire. Il adorait son métier. » Un métier qu’il aimait transmettre. Sept apprentis dont deux en formation sont passés par son enseigne. Trois d’entre eux ont participé au concours "Un des meilleurs apprentis de France". « Il m’a emmené jusqu’à la victoire », confie Théo Labaune, sacré en 2019. « Cédric a toujours été présent pour moi, j’ai tout appris avec lui. Je le considérais comme un deuxième père. »
Si Cédric Duchet avait pour passion le chocolat, il aimait aussi les sports mécaniques. « Je l’ai toujours connu avec une moto. Il adorait le quad, l’enduro. C’était un homme très prudent », témoigne Cécile. « Je ne comprends pas les circonstances de l’accident. »
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