mercredi 20 mai 2020

Moselle : chute mortelle au rocher du Falkenberg


Un homme de 27 ans est décédé dans la nuit de lundi à mardi. Avec quatre autres personnes, il avait entrepris de se rendre au rocher du Falkenberg, sur la commune de Philippsbourg. Mais il a chuté mortellement de l'édifice.

Un dramatique accident a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi. Dans un lieu pourtant assez peu fréquenté, du fait de sa complexité d'accès et surtout de l'interdiction de s'y rendre. Cinq jeunes gens, âgés d'environ 25-30 ans, avaient pourtant décidé de passer un moment sur le rocher du Falkenberg, en pleine forêt domaniale du Hanau 3, sur la commune de Philippsbourg, à l'extrême sud-est du pays de Bitche, frontalière avec le Bas-Rhin.

 

Chute de dix mètres

 

Il était aux alentours d'une heure du matin lorsque l'un des membres du groupe, un jeune homme de 27 ans, a, pour une raison encore inexpliquée, chuté du rocher, soit une dizaine de mètres de hauteur. Malgré l'intervention des sapeurs-pompiers de Niederbronn-les-Bains, de Bitche et du Grimp (Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux) de Strasbourg, la victime, originaire de Niederbronn-les-Bains, est décédée des suites de ses blessures.

La gendarmerie de Bitche et la brigade de recherche de Sarreguemines étaient aussi sur place. La thèse du malheureux accident était privilégiée, en attendant les auditions des quatre autres personnes qui avaient entrepris l'expédition.

L'accès y est interdit

 

Les circonstances du drame restent donc floues mais l'Office national des forêts (ONF), les forces de l'ordre ainsi que le maire de Philippsbourg Mathieu Muller ont rappelé que la prudence devait être de rigueur. Le rocher en question est situé à quelques kilomètres au nord du village. Il se trouve dans une réserve naturelle, cogérée par un conservateur et l'ONF et dans laquelle vivent notamment des faucons pèlerins.

C'est en partie pour cette raison que son accès est prohibé depuis maintenant quelques années. Atteindre l'édifice, un ancien observatoire de la ligne Maginot, nécessite de plus de nombreux efforts physiques. Difficile donc de bien comprendre comment le groupe a pu parvenir à s'y hisser. Les prochains jours devraient permettre d'en savoir davantage sur le déroulement de ces malheureux faits.

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