Le véhicule de deux sous-officiers de la base aérienne 133 est tombée dans le réservoir incendie de l’aérodrome, dans la nuit de vendredi à samedi. Quentin Barduzzi, le conducteur, est décédé. Son passager est gravement blessé, mais ses jours ne seraient pas en danger.
Un drame frappe la famille militaire, et plus particulièrement la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Vers 2 h dans la nuit de vendredi à samedi, deux sous-officiers mécaniciens circulent au sein de la base aérienne « sur un véhicule personnel, n’étant pas en service », selon l e colonel Alexandre Richard, commandant la BA 133. Pour des raisons que l’enquête cherchera à déterminer, la voiture termine sa course dans le réservoir incendie de l’aérodrome, une sorte de grand puits où les militaires stockent l’eau pour qu’elle soit disponible en cas d’incendie. Les deux occupants du véhicule chutent à l’intérieur avec leur véhicule. Les secours militaires interviennent rapidement, vite rejoints par les pompiers de Toul et de Nancy.
Le chauffeur, Quentin Barduzzi, âgé de 21 ans et originaire d’Orléans, décède très rapidement. Il serait mort noyé, selon une source proche de l’enquête. Son passager, 23 ans, dont la famille se trouve en Seine-et-Marne, souffre de multiples fractures. Opéré en urgence au CHU de Nancy, ses jours ne seraient pas en danger. De nombreuses questions restent en suspens quant aux circonstances du drame.
Les deux militaires, sous-officiers, vivaient au sein de la base. Mais pourquoi circulaient-ils au volant d’une voiture à près de 2 h du matin ? Pour quelles raisons le conducteur a-t-il perdu le contrôle de sa voiture, alors que, selon les premiers éléments de l’enquête, aucun autre véhicule ne se présentait en face ?
« Il y avait beaucoup de brouillard, mais déterminer le pourquoi de cet accident est l’un des points centraux de l’enquête », précise le colonel Richard, arrivé sur les lieux vers 3 h du matin. La vitesse excessive pourrait être en cause, selon une source proche de l’enquête. Des tests d’alcoolémie ont, comme il est d’usage pour tout accident mortel, été pratiqués. La gendarmerie de l’air est chargée de l’enquête.
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