Tarn-et-Garonne : un motard de 33 ans est mort dans une collision avec une automobiliste

 

Une collision entre un motard et une automobiliste a coûté la vie à un habitant de Labastide-du-Temple âgé de 33 ans, ce mardi soir sur la D 42 à Meauzac (Tarn-et-Garonne). Les secours n'ont rien pu faire pour ce trentenaire qui a lourdement percuté une automobiliste de 71 ans sortant de chez elle. Une enquête a été ouverte.

Un motard de 33 ans a tragiquement perdu la vie dans un accident de la route, ce mardi soir sur la D 42 à Meauzac. Il est environ 17h45 lorsque cet habitant de Labastide-du-Temple qui roule sur la départementale en direction de Barry-d’Islemade, voit surgir une automobile sortant d’une propriété. À un kilomètre environ de la sortie du village, l’automobiliste, une septuagénaire est, en effet, en train de manœuvrer vraisemblablement pour quitter son domicile.

À pleine vitesse, le motard n’aurait pas eu le temps d’immobiliser son engin, il ne peut éviter la collision avec le véhicule qui lui barre la route. L’impact est terrible pour le trentenaire qui s’écrase lourdement au sol. Alertés, les pompiers du centre de secours de Lafrançaise arrivent les premiers pour venir au secours du trentenaire. Ils reçoivent vite le renfort des soldats du feu de Montauban.

Au vu de l’état, de la victime, très grièvement blessée, l’équipe des urgentistes du SAMU 82 les a rejoints. Un hélicoptère du SAMU de Haute-Garonne se transporte également sur zone pour tenter de transférer au plus vite le motard dont le pronostic vital est engagé. En vain. Benjamin Jauberthie est déclaré décédé avant que l’engin ne redécolle de Meauzac.

En état de choc, l’automobiliste Meauzacaise âgée de 71 ans a également été prise en charge par les secours et hospitalisée pour des radios de contrôle. Cette dernière se plaignait de douleurs aux cotes et à une oreille en raison du déclenchement de son airbag.
Également arrivé sur les lieux, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Castelsarrasin a supervisé l’enquête ouverte, dès ce soir. «On ne peut pas à ce stade des constatations dire si c’est la vitesse qui est à l’origine de cet accident ou s’il s’agit d’une faute d’inattention», assure le commandant Olivier Mari.

Venu prendre des nouvelles de son administré, le maire de Meauzac, José Lacombe confirme que sur cette «ligne droite, la vitesse des usagers est souvent excessive».