Une terrible collision en chaîne a fait un mort et un blessé grave, mercredi, sur la D 471 à hauteur de Chevry-Cossigny. Héliporté, le chauffeur du camion, qui serait à l’origine de l’accident, était hors de danger ce jeudi. Il sera entendu dans les prochains jours par les policiers en charge de l’enquête.
Il a tout emporté sur son passage, provoquant un spectaculaire accident qui s’est soldé par un mort et a impliqué six véhicules. Mercredi après-midi, le chauffeur d’un camion qui roulait sur la D 471 a été grièvement blessé et évacué par hélicoptère avec un pronostic vital engagé. D’après les premiers témoignages recueillis par les policiers, sa conduite serait à l’origine de ce carambolage géant. Il devra s’en expliquer dans les prochains jours. « Ses jours ne sont plus en danger », confie un enquêteur ce jeudi.
La brigade des accidents et des délits routiers du commissariat d’agglomération de Melun, en charge des investigations, a commencé à reconstituer le drame, survenu vers 15 heures. Au volant de son camion, un Spitzer, le routier, âgé de 38 ans, remontait la D 471 en direction du nord. Selon des témoins, quelques kilomètres avant d’arriver à Chevry-Cossigny, il aurait à plusieurs reprises empiété sur la voie en face. Sa vitesse, qui sera analysée lors de l’enquête, pourrait également être en cause. A Chevry-Cossigny, le conducteur d’un utilitaire Citroën Jumpy l’a vu arriver à vive allure dans son rétroviseur. Il a alors tenté de se ranger mais il a été percuté par le camion. Il s’est retrouvé de l’autre côté de la chaussée.
Si le conducteur du Jumpy s’en est tiré sans dommage, ce n’est pas le cas du conducteur d’une Renault Megane, qui a subi le même sort que l’utilitaire, sauf que sa voiture a ensuite été heurtée une deuxième fois par un poids lourd qui arrivait en face. Incarcéré dans son véhicule, cet homme de 38 ans, domicilié dans le nord de la France, n’a pas survécu au choc. Le Spitzer a continué sa course folle en percutant deux autres véhicules : une Mercedes conduite par un homme de 36 ans qui a été légèrement blessé et transporté au Grand Hôpital de l’est francilien (Ghef) à Jossigny, ainsi qu’un camion Renault Premium.
Le Spitzer s’est ensuite enfin immobilisé. Les nombreux secours dépêchés sur place ont alors pu désincarcérer son chauffeur, qui a donc été évacué par les airs à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Pas moins d’une trentaine de pompiers - venus des casernes de Lognes, Brie-Comte-Robert, Tournan-en-Brie ou encore Guignes - ont été mobilisés sur cette collision, qui a entraîné la coupure de la D 471 jusqu’aux alentours de 20 heures.
Des prélèvements et des analyses ont été réalisés pour détecter une éventuelle alcoolémie ou des traces de stupéfiants. Les véhicules impliqués ont été placés sous scellés pour permettre d’en savoir plus sur les causes précises de ce carambolage. Une autopsie de l’automobiliste décédé doit avoir lieu ce vendredi
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