Un choc frontal entre une voiture et un semi-remorque a provoqué la mort de deux salariés de l’usine Manitou de Candé, ce jeudi matin 21 octobre, sur la départementale qui relie Châteaubriant à Candé (Maine-et-Loire), dans la commune du Pin. Une collègue, passagère arrière du véhicule, a été grièvement blessée.
L’annonce du tragique accident qui a provoqué la mort de deux de leurs collègues a causé un grand émoi au sein de l’usine Manitou de Candé (Maine-et-Loire), jeudi matin 21 octobre. Vers 7 h 15, des habitants de la commune du Pin (Loire-Atlantique), riverains de la départementale RD163 qui relie Châteaubriant à Candé, venaient tout juste de se réveiller lorsqu’ils ont entendu un gros choc. Celui d’une collision entre une voiture BMW et un poids lourd. Ce dernier venait de récupérer un chargement de sable et roulait en direction de Châteaubriant. Dans l’accident, le semi-remorque a quitté la chaussée et fini sa route dans un champ, plusieurs dizaines de mètres plus loin.
Le conducteur de la BMW, un habitant de la commune de La Meilleraye-de-Bretagne âgé de 35 ans, covoiturait pour aller embaucher avec deux collègues, salariés comme lui du fabricant d’engins de levage. Un homme de 51 ans, habitant Abbaretz, et une femme âgée de 36 ans, qui avait pris place à l’arrière de la voiture. Les secours n’ont rien pu faire pour sauver les deux hommes, décédés dans la collision. La passagère, grièvement blessée, a été désincarcérée avant d’être prise en charge, sur place, par l’équipe médicale du Samu, puis évacuée en hélicoptère vers les urgences du CHU de Nantes.
Le conducteur du semi-remorque, employé d’une société de transport âgé de 35 ans, a été évacué vers le centre hospitalier de Châteaubriant pour des examens de contrôle. Très choqué, il n’a a priori pas été blessé dans l’accident.
Les gendarmes du peloton motorisé d’Ancenis travaillent sur une première hypothèse, selon laquelle la BMW se serait déportée vers la gauche, pour des raisons qui restent à établir, avant de percuter frontalement le poids lourd. L’enquête se poursuit, des analyses toxicologiques sont en cours.
Dès ce jeudi, une cellule psychologique a été mise en place
au sein de l’entreprise Manitou, pour accompagner les collègues des deux
victimes, employées du groupe depuis dix ans pour l’une, vingt-quatre
ans pour l’autre.
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