Les jeunes à l'origine de l'accident mortel dans la nuit de jeudi à vendredi, sur la départementale 109 à Juvignac, étaient poursuivis par les gendarmes. Ils avaient refusé un contrôle et se sont engagés à contresens sur la route. Bilan : deux morts et trois blessés graves.
Ils roulaient à contresens sur la route départementale 109 à Juvignac, à vive allure et sans lumière. Les jeunes à l'origine de l'accident mortel dans la nuit de jeudi à vendredi étaient poursuivis par les gendarmes suite à un refus de contrôle.
Le conducteur de la voiture décide alors de prendre la direction de Montpellier via la route départementale 109. Sauf qu'il s'engage sur la sortie en direction de Clermont-Ferrand, en contresens donc. Les gendarmes décident de le suivre, sur la bande d'arrêt d'urgence et gyrophares allumés pour indiquer la présence d'un véhicule dans le mauvais sens aux autres usagers.
Un choc frontal d'une extrême-violence
Malgré les alertes lumineuses, un choc frontal n'a pas pu être évité. La voiture poursuivie a percuté, de plein fouet, un autre véhicule qui circulait lui dans le bon sens. Puis, un autre a également été impliqué dans ce mini carambolage, ce qui semblerait être un suraccident. Près de 25 sapeurs-pompiers et deux équipes du SMUR ont été dépêchés sur place.
Le bilan est dramatique : dans la voiture à l'origine de la collision deux jeunes hommes de 20 et 25 ans sont morts sur le coup, deux autres jeunes, âgés de 22 et 24 ans, sont dans un état jugé critique et ont été transportés au CHU de Montpellier. Dans la voiture percutée, un homme de 20 ans est également en urgence absolue. Les deux autres passagers, un garçon et une fille, 20 ans tous les deux, sont eux plus légèrement blessés et ont été admis, dans la nuit, au CHU de Montpellier et à la clinique Saint-Jean.
Enfin dans la troisième voiture, les deux occupants son indemnes. Une
enquête a été ouverte par le parquet de Montpellier pour comprendre et
découvrir pourquoi ces jeunes ont tenté de fuir un contrôle de
gendarmerie. L'enquête judiciaire a été confiée à la section de
recherches de la gendarmerie Occitanie.
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