Une affaire criminelle sordide vient probablement de trouver son épilogue, de façon tout aussi tragique, avec la mort d’un jeune détenu à la maison d’arrêt de Nice.
Cet Antibois de 21 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule, samedi après-midi, par des agents pénitentiaire
Ce suspect patientait en détention provisoire depuis deux ans, dans l’attente d’un probable procès criminel. Il était mis en examen pour actes de torture ou barbarie, violences sous l’emprise de stupéfiants, et non-assistance à personne en danger. L’instruction touchait à sa fin.
Début février 2017, la police municipale de Beausoleil avait découvert un homme entre la vie et la mort. Ce cuisinier de profession gisait hagard, à son domicile, grièvement brûlé.
Un jeune homme, qu’il aurait hébergé, avait été interpellé et placé en détention. Depuis, il avait tenté de mettre fin à ses jours - à trois reprises, affirme son père à Nice-Matin.
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L’enquête criminelle s’éteint, une autre s’ouvre
Cette instabilité psychologique a conduit à son examen à l’hôpital Sainte-Marie, en cours de semaine dernière. À son retour en prison, il n’aurait manifesté aucune velléité suicidaire.
Il séjournait avec un co-détenu, dans un quartier sous surveillance renforcée. Mais ce samedi après-midi, il aurait décliné l’invitation à la promenade. C’est alors qu’il aurait mis fin à ses jours, en se pendant à l’aide de ses draps.
Une enquête sur les circonstances de sa mort est confiée au groupe d’appui judiciaire (GAJ) de la police nationale.
Son père, forcément effondré, estime "inadmissible" que son fils ait pu rester sans surveillance, au regard de ses antécédents. Il envisage de déposer plainte.
Avec la mort de l’unique suspect, l’action publique s’éteint, en revanche, dans l’enquête criminelle qui le visait. Selon nos informations, la victime avait survécu à ses terribles blessures.
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