Il meurt en réparant une centrale à enrobé

Un homme est mort ce mardi après-midi alors qu’il procédait à des opérations de maintenance dans une centrale à enrobé.On ignore s’il s’agit d’un malaise ou d’un accident.

Le chef de poste de l’usine d’enrobé routier Gers Enrobé, situé en bordure de la RN 21 à Roquelaure, a été retrouvé mort ce mardi après-midi alors qu’il était occupé à des opérations de maintenance.

À 17 h 30, ce mardi, un fourgon de l’identification criminelle de la gendarmerie et un véhicule de patrouille stationnent sous la centrale. Les personnels du Samu 32, présents eux aussi sur les lieux, ne peuvent hélas plus rien.Le malheureux est encore dissimulé sous un drap bleu, dans l’attente des pompes funèbres. À l’écart, silencieux, les collègues du défunt, une demi-douzaine d’employés du site, observent la scène. Peu à peu, les responsables de l’entreprise arrivent, serrent des mains, rassérènent les plus secoués.

À 17 h 45, le Samurepart, avant que le van des pompes funèbres Novarini n’entre à son tour dans le parc de l’entreprise, pour emporter le corps une demi-heure plus tard. Le représentant de l’Inspection du travail prend les renseignements d’usage, suit un moment les gendarmes pour examiner les lieux. Le technicien de l’identification criminelle quitte l’endroit après avoir pris des photos, pour les suites de l’enquête qui commence.

Les gendarmes interrogent les employés.Tout s’est passé un peu avant 16 h, alors que l’installation de production d’enrobé était à l’arrêt, cet homme de 38 ans était entré dans un élément de la centrale à enrobé, le « tambour », où il devait changer des pièces d’usure.Une tâche habituelle dans une telle installation, une tâche qui s’effectue au sol. La victime travaillait depuis une dizaine d’années dans cedomaine d’activité. Il était le chef de poste, depuis plus de 4 ans, à Roquelaure.

Positionnés en haut de la centrale, deux de ses collègues s’inquiètent de ne pas le voir réapparaître après un long moment.A leur descente, ils le découvrent inanimé, sur le sol du tambour, avec une blessure à la tête. Ils ont tenté de le ramener à lui en pratiquant les gestes de premiers secours, en vain. L’homme a-t-il été victime d’un choc, d’une intoxication ou d’un malaise ? Une autopsie devrait permettre d’éclairer cette partie du drame.