Un sixième accident mortel s'est produit tôt ce samedi matin sur les routes du Gers, à Eauze.
Miguel, âgé de 44 ans, s’est tué hier matin au volant de sa voiture qui circulait sur la route départementale 626 dans le sens Eauze-Lannepax. Pour une raison indéterminée, ce célibataire, familier des lieux, a perdu le contrôle de son véhicule dans le virage à gauche, assez prononcé, que borde sur la droite l’église de Saint-Amand située non loin du cimetière.
Hors de contrôle, la voiture a notamment percuté un poteau téléphonique avant d’aller s’abimer davantage contre un arbre. Alertés à 4 h 58, les pompiers d’Eauze, bientôt rejoints par les gendarmes de la brigade de Cazaubon et une équipe du Samu 40 venue d’Aire-sur-l'Adour, ont découvert le conducteur prisonnier de l’habitacle et en arrêt cardio-ventilatoire. Une délicate opération de désincarcération a été nécessaire. Malgré les premiers soins, le conducteur décédait sur place une demi- heure environ après l’arrivée des secours.
Sans ceinture de sécurité
Le quadragénaire de nationalité portugaise, qui n’avait pas attaché sa ceinture de sécurité ont relevé les gendarmes, est décédé près du domicile familial, où réside sa mère en compagnie de laquelle il vivait le plus souvent quand il n’allait pas chez un autre membre de sa famille résidant à Ramouzens, commune toute proche. Tout donne à penser qu’il rejoignait l’un ou l’autre de ces domiciles lorsqu’il a perdu le contrôle de sa voiture.
Selon des informations recueillies sur le lieu du drame, où Geneviève Arslanian, l’adjointe au maire d’Eauze Michel Gabas, a immédiatement été appelée, Miguel travaillait dans l’entreprise Les Délices d’Auzan à Castelnau-d’Auzan. Mais une autre source indiquait qu’il était salarié à l’usine Jeld Wen d’Eauze, spécialisée dans la fabrication de portes. Son décès porte à 6 le nombre des personnes qui ont perdu la vie à la suite d’un accident routier sur les routes du Gers depuis le début de l’année. Dont 2 en une semaine puisque l’accident d’Eauze samedi matin s’ajoute à celui qui, lundi dernier, à Saramon avait coûté la vie à un agriculteur vivant sur cette commune. « Pour ces deux accidents, les personnes décédées n’avaient pas bouclé leur ceinture de sécurité », relève un officier de gendarmerie particulièrement impliqué dans la sécurité routière.
Avec 6 victimes avant même que le premier trimestre se termine, le bilan routier gersois 2019 menace d’être des plus négatifs comparé à ceux de ces dernières années. L’an passé, à la même époque, un seul accident mortel était à déplorer. Depuis, la limitation de la vitesse à 80 km/h a été généralisée sur pratiquement tout le réseau routier gersois comme ailleurs en France et beaucoup de radars ont été mis, et restent, hors service.
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