La
victime, originaire de Torcy, a été agressée dans la nuit de vendredi à
samedi à Paris, par un homme alors qu’il se rendait avec trois amis
chez une prostituée.
Un
jeune homme de 19 ans a été poignardé à mort durant la nuit de vendredi
à samedi à Paris (XIXe) dans des circonstances encore floues.
Vers
minuit et demi au 9 rue Dampierre, les pompiers et les policiers sont
appelés pour secourir un jeune homme blessé d'un coup de couteau dans le
dos. « A l'arrivée des secours, Abderrahmane est inconscient et les
soldats du feu tentent de pratiquer un massage cardiaque », précise une
source proche de l'affaire. Mais à 1 h 20 le médecin déclare son décès.
Les
forces de l'ordre interrogent ses trois amis. « Ils ont raconté qu'ils
venaient de Torcy (Seine-et-Marne) pour y rencontrer une escort-girl au
premier étage de l'immeuble », explique une source proche de l'affaire.
Pour une raison encore inconnue la soirée a viré au drame. Une bagarre a
éclaté dans cet appartement et dans les parties communes de l'immeuble
avec les occupants de l'appartement. « La victime a reçu un coup de
couteau dans le dos et l'un de ses amis a été touché à la main. Leur
agresseur serait un homme tatoué qui se trouvait dans l'appartement »,
ajoute la même source.
Ses trois amis en garde à vue
Lorsque
les forces de l'ordre sont arrivées, l'appartement où se trouvaient
deux femmes et le meurtrier présumé était vide. Les premiers témoignages
recueillis par la police ont permis de comprendre qu'ils avaient pris
la fuite vers l'avenue Corentin-Cariou (XIXe). L'appartement a été
perquisitionné samedi matin. Le deuxième district de la police
judiciaire parisienne a été chargé de mener la suite des investigations.
Les trois amis de la victime, âgés de 18 à 23 ans ont été placés en
garde à vue dans leurs locaux pour tenter de vérifier leur déclaration
et préciser leur rôle dans cette tragique histoire ou persistent de
nombreuses zones d'ombre.
Selon
un voisin, cet appartement du 1er étage, où la police judiciaire a
relevé des empreintes avant de placer la porte palière sous scellés,
avait déjà changé plusieurs fois de locataires en moins d'un an. «Le
dernier n'était là que deux ou trois jours », croit savoir cet habitant.
Un autre confirme la perquisition menée samedi, dans l'appartement,
mais la plupart expliquent n'avoir « rien entendu » durant la nuit. «Le
meurtre lui-même a dû se passer dans la rue, pas dans l'immeuble »,
assure l'un d'eux.
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