Eure-et-Loir : le corps d’un homme découpé en morceaux découvert aux Autels-Villevillon

 

Le corps d’un homme a été découvert, découpé en plusieurs morceaux, mercredi 26 février 2020, au bord de la D30, sur la commune des Autels-Villevillon, dans la campagne percheronne. 

 

Cinq jours après l’élucidation d’un meurtre à Coulombs, les gendarmes euréliens et ceux de la section de recherches d’Orléans enquêtent de nouveau ensemble.

Mercredi après-midi, un automobiliste circulait sur la D30, petite route de campagne. À Villevillon, sur la commune des Autels-Villevillon, à environ 25 km de Nogent-le-Rotrou, il a remarqué une masse sombre en bordure de la chaussée, à proximité de la rivière La Sonnette. Il s’est arrêté, s’est approché et a constaté qu’il s’agissait d’une personne morte. Le corps était découpé.

Contacté jeudi 27 février, le procureur de la République de Chartres, Rémi Coutin, a confirmé les informations de L’Écho Républicain : « Il s’agit de la moitié d’un corps humain. On n’a retrouvé, dans un premier temps, que le tronc et les jambes. »

 

Découpée après sa mort, « peut-être avec une scie »

 

Les gendarmes de la compagnie de Nogent-le-Rotrou et la substitut du procureur de permanence se sont rendus sur place. Les enquêteurs ont découvert, cinq heures plus tard et 300 m plus loin, la tête et les bras de cet homme, à quelques centaines de mètres, finalement, de son domicile.

Selon le procureur, un médecin légiste d’Alençon (Orne) s’est déplacé et a apporté des précisions : « Le corps, habillé, gisait sur la chaussée depuis peu de temps. Le médecin légiste a remarqué plusieurs blessures sur le torse. Il pourrait s’agir d’une arme blanche de type couteau. » La victime aurait été découpée après sa mort, « peut-être avec une scie ».

 

Père de deux enfants

 

La personne décédée a été identifiée, annonce le procureur. Samuel Franchet était couvreur. Né à Chartres en avril 1981, il était séparé d’avec sa compagne depuis trois ans et était père de deux enfants. Il était domicilié aux Autels-Villevillon, un village de 160 habitants.

Lors de la perquisition menée à son domicile, où cet homme « vivait en situation de précarité, aucune trace de sang n’a été relevée ». Seul un trousseau de clés a été retrouvé sur la victime.

L’enquête sur ce meurtre, le troisième depuis le début de l’année en Eure-et-Loir, a été confiée à la section de recherches d’Orléans et à la brigade de recherches de Nogent-le-Rotrou. L’autopsie du corps est programmée ce vendredi 28 février.