Ce dimanche 5 juillet 2020, un pilote d'ULM de 49
ans s'est écrasé dans le jardin d'une propriété privée à Goudourville
(Tarn-et-Garonne). Il est décédé sur le coup.
Un terrible accident s’est produit, ce dimanche 5 juillet 2020, dans la petite commune de Goudourville (Tarn-et-Garonne), à l’est de Valence d’Agen. Un ULM s’est crashé dans le jardin d’une maison, au lieu-dit La Gaugé. Le pilote de 49 ans, originaire de La Ville-Dieu-du-Temple, a été tué sur le coup.
« C’était un pilote totalement novice »
Un drame pour l’heure inexplicable, tant les conditions climatiques, sans vent ni pluie, étaient propices aux sorties à bord d’un paramoteur ce week-end. Le paramoteur avait décollé de la base ULM de Moyenne Garonne à Pommevic, où était licencié le pilote. Suivi par un moniteur du club resté au sol, le pilote aurait perdu le contrôle de son engin de vol à quelques hectomètres seulement de Pommevic. Il s’est crashé à environ 3,5 km de la piste d’ULM, dans le jardin d’une propriété privée.
Alertés par le propriétaire des lieux vers 9h50, les pompiers de Valence d’Agen et le Smur de Moissac n’ont malheureusement rien pu faire à leur arrivée sur place pour sauver le pilote du paramoteur, décédé sur le coup. « C’était un pilote totalement novice qui était encore en apprentissage, puisqu’il n’effectuait que son deuxième vol sous contrôle d’un moniteur radio », indique le maire de Goudourville, Gérard Barros.
« Les habitants sont sous le choc »
« A ma connaissance, c’est la première fois qu’un tel drame se produit sur notre commune », poursuit le premier édile fraîchement élu, qui assurait là sa première permanence en tant que maire de Goudourville. « Les habitants de notre petit village sont sous le choc, en particulier le couple qui a constaté ce terrible accident devant sa façade. On adresse toutes nos condoléances à l’épouse de la victime et à ses trois enfants. »
Contactés par Actu Toulouse, les représentants du club d’ULM de Moyenne Garonne, encore abasourdis, n’ont pas souhaité réagir à cet incident. Une enquête
a été ouverte par la Brigade de Gendarmerie du Transport Aérien (BGTA)
de Toulouse-Blagnac. Celle-ci permettra de déterminer les causes exactes de ce dramatique accident.
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