Le trentenaire, qui rentrait chez lui dans le 8e arrondissement lyonnais, avait oublié ses clés. Il s’est accroché à un chéneau qui a cédé sous son poids.
Ce n’était pas un cambrioleur, mais un habitant de l’immeuble, dont la réaction incompréhensible a provoqué la mort. Telles sont les conclusions de l’enquête ouverte après la chute de cinq étages qui a coûté la vie à un homme d’une trentaine d’années, le 24 août à Lyon (8e).
Vers 4 heures du matin, un riverain de la rue Wakatsuki, dans le quartier des États-Unis, appelle la police pour signaler un homme qui tente d’entrer au numéro 28. S’agit-il d’un cambrioleur ou d’un de ces squatters qui s’installent depuis quelques mois dans des appartements vides ?
À l’arrivée de la police, un homme se trouve effectivement dans l’immeuble et, sans dire un mot, il brise une vitre au dernier étage, s’accroche à une corniche et progresse en se balançant. Il entre dans un appartement par une fenêtre. Il se coupe en cassant la vitre, il saigne. Quand le locataire de l’appartement ouvre la porte à la police, l’homme enjambe à nouveau la fenêtre et s’accroche à un chéneau qui, soudain, cède sous son poids.
Une chute fatale de 15 mètres
Le malheureux fait une chute d’une quinzaine de mètres et est tué sur le coup. Il n’a pas de papiers sur lui, et son identité reste mystérieuse jusqu’à ce que les enquêteurs de la Sûreté découvrent la triste réalité. La victime n’était ni un cambrioleur, ni un squatter mais un habitant de l’immeuble, souffrant de problèmes psychologiques.
Il avait
simplement oublié ses clés et, plutôt que de sonner chez un voisin ou
d’appeler un serrurier, il a probablement tenté de rejoindre son
appartement en passant par la façade. Au prix de sa vie.
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