Doubs : Un homme retrouvé mort au pied d’une falaise à Vuillafans

 

Un homme d’une trentaine d’années a été retrouvé mort au pied d’une falaise à Vuillafans samedi en fin de matinée. Le défunt n’avait plus donné de nouvelles à ses proches depuis la nuit de vendredi à samedi. De nombreux gendarmes et secouristes ont été mobilisés pour le retrouver. La thèse du suicide est privilégiée par les enquêteurs.

Le corps d’un homme sans vie a été retrouvé samedi 4 septembre matin à Vuillafans. Triste épilogue d’une recherche qui avait débuté dans la nuit de vendredi 3 au samedi 4 septembre. Originaire de la vallée de Loue, cet homme de 33 ans ne donnait pas de nouvelles à ses proches. Ces derniers ont décidé de prévenir la gendarmerie. Les militaires se sont alors mis à sa recherche vers 2 h du matin et sont parvenus à le localiser dans le secteur de Vuillafans.

Le maire de la commune, qui a participé aux recherches, raconte la suite : « J’ai été appelé par les gendarmes ce samedi vers 8 h 30, ils étaient à la recherche de cet homme dont la voiture avait été repérée place Saint-Vernier, non loin de l’église du village », explique Claude Curie. « Ils savaient également qu’il avait quitté son domicile avec une tente. » Rapidement, les gendarmes ont pris attache avec des chasseurs. L’un d’eux qui remontait la côte d’Echevannes a repéré la tente. « Mais elle se trouvait sur un chemin difficile d’accès », ajoute le premier magistrat de la commune. « Nous avons conduit les gendarmes sur place en 4x4, c’est à ce moment que le corps de l’homme a été retrouvé en contrebas de la falaise, au pied de la roche. Il devait être 10 h 30 du matin. »

L’endroit étant escarpé, les secouristes ont pensé à demander l’appui de l’hélicoptère de la sécurité civile. Il n’était pas disponible. Ce sont donc des pompiers et des membres du groupement de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) qui sont intervenus pour extraire le corps de cet endroit escarpé. En tout, 12 pompiers sont intervenus.

D’après des informations recueillies auprès du parquet de Besançon, la thèse du suicide est privilégiée.