Après la découverte de deux corps dans une maison de Faulquemont (Moselle) ce dimanche, l'enquête se dirige vers la thèse d'un féminicide, suivi du suicide du conjoint de la victimes, selon le procureur de la République de Metz.
L'enquête sur le double homicide de Faulquemont se dirige bien vers la thèse du féminicide puis du suicide du conjoint. Selon le procureur de Metz, Yves Badorc, les investigations démontrent, à ce stade, qu'il n'y a pas eu d'intervention d'une tierce personne : aucune effraction n'a été constatée, et le couple était enfermé de l'intérieur dans sa maison. C'est là que les deux corps ont été découverts dimanche matin.
Selon les auditions de l'entourage du couple, il n'y avait pas d'antécédents de violences ou de disputes. En revanche, l'homme était dépressif et jaloux. En janvier dernier, pensant que sa compagne voulait le quitter, il avait tenté de mettre le feu à leur maison. Il a ensuite été interné en psychiatrie à Lorquin, et faisait toujours l'objet d'un suivi médical.
L'autopsie des corps de cet homme de 47 ans, et de sa compagne de 49
ans, a été réalisée ce mercredi matin à l'institut médico-légal de
Nancy. Elle confirme leur mort par arme blanche. Deux couteaux ont été retrouvés sur place,
et vont faire l'objet d'analyses complémentaires. L'enquête va encore
continuer plusieurs semaines, mais si le scénario se confirme, avec la
mort de l'unique suspect, il devrait y avoir logiquement extinction de
l'action publique.
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