La chute d'un autogire, un hélicoptère léger, s'est produite dimanche vers 17 heures dans le sud de la Haute-Garonne, à Saint-Elix-le-Château. Le pilote et son passager ont été tués. Une enquête a été ouverte, confiée à la gendarmerie des transports aériens.
Un petit appareil qui avait décollé ce dimanche après-midi de la plate-forme de Bois-de-La-Pierre, au sud de Rieumes s'est crashé vers 17 heures à Saint-Elix-le-Château, au bord d'un lac et d'une base nautique, pas très loin de l'autoroute Toulouse-Tarbes. Le pilote et son passager ont été tués sur le coup.
L'alerte a été donnée à 17 heures et les pompiers ont envoyé sur place des moyens de secours importants, comme le Samu qui a choisi de transporter une équipe médicale via un de ses hélicoptères. Mais l'intervention de ces spécialistes de l'urgence n'a pas permis de venir en aide aux deux victimes, sans doute tuées sur le coup. Leur décès a été rapidement constaté par le médecin du Samu.
Des témoins ont vu l'appareil décrocher avant de s'écraser violemment au sol. Le pilote a-t-il été victime d'un problème technique, notamment au niveau des moteurs ? Il faudra attendre les constatations techniques menées par les enquêteurs de la gendarmerie des transports aériens pour le déterminer. Ces spécialistes, basés à l'aéroport de Toulouse-Blagnac et compétents pour tous les accidents impliquant des aéronefs, se sont déplacés sur le site.
L'intervention des secours a dû prendre en compte la spécificité de ces petits appareils qui présenteraient, selon les pompiers, des risques d'explosion en raison de bouteilles de gaz. Après les premières constatations, notamment le décès des victimes, un périmètre de sécurité plus large a donc été mis en place pour écarter tous risque de danger pour les intervenants. Les constatations ont repris en fin d'après-midi avec la présence de techniciens en investigations criminelles de la gendarmerie.
Le pilote, un homme de 57 ans domicilié dans la région toulousaine, serait expérimenté et adhérent du Gyroclub de Toulouse. Avec lui se trouvait un passager âgé de 30 ans. Ils ont décollé de la plateforme de Bois-de-la-Pierre, siège du club toulousain, qui accueille presque exclusivement des autogires, cet hélicoptère ultra-léger que l'on peut comparer aux Ulm. Une hélice au-dessus de la machine assure sa stabilité dans l'air, une deuxième couplée à un moteur la fait avancer.
Il faudra attendre la progression des investigations pour comprendre l'origine de cet accident dramatique. Les professionnels du BEA, le bureau d'enquête et d'analyse pour la sécurité de l'aviation civile, vont mener en parallèle des autorités judiciaires leur propre travail de recherche comme lors de chaque catastrophe aérienne.
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