Un gendarme de la brigade de Ganges aurait ouvert le feu sur son rival amoureux, sapeur-pompier de profession, avant de se donner la mort. Le drame s'est déroulé mardi soir dans un quartier résidentiel de Viols-le-Fort.
On en sait plus sur les circonstances du drame qui s'est déroulé mardi 7 février, en début de soirée, à Viols-le-Fort, au nord de Montpellier. Deux hommes, l'un âgé d'une trentaine d'années, l'autre d'environ 45 ans, ont été retrouvés morts dans une villa située au bout d'un chemin bordé de murs en pierres sèches. Les coups de feu ont retenti aux alentours de 19 heures dans ce paisible quartier résidentiel.
Le procureur de la République, Fabrice Bélargent, s'est rendu sur les lieux pour recueillir les premiers éléments. C'est un gendarme, de la brigade de Ganges, qui aurait ouvert le feu sur l'occupant de la villa. Il s'agit de Julien Klepandy, sapeur-pompier professionnel au corps départemental des sapeurs pompiers, affecté au centre de secours Max-Dormoy à Montpellier.
"Il a été touché par sept ou huit impacts de balle dont deux au visage. L'arme utilisée est un fusil d'assaut 5.56. Le corps a été retrouvé à l'entrée de la maison derrière la porte. Le gendarme était sur le canapé, tué d'une balle", précise le procureur.
Ce drame se serait déroulé sur fond de jalousie : le sapeur-pompier était le nouveau compagnon de l'ex-femme du gendarme. Ce sont les voisins qui, entendant les coups de feu, ont donné l'alerte. Une enquête judiciaire, confiée à la section de recherches de Montpellier, est en cours. Le procureur précise que le militaire, adepte de tir sportif, n'a pas utilisé une arme de service.
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