Le Havre : un homme meurt après une rixe

 

Samedi 8 juin vers 1 heure du matin, une violente rixe a éclaté à la sortie d'un bar au Havre (Seine-Maritime). Après avoir reçu un coup à la tête, un homme est mort.  

Un Havrais de 53 ans est mort des suites de ses blessures, dimanche 9 juin 2024. Dans la nuit du 7 au 8 juin, il a tenté de s’interposer dans une rixe, à la sortie d’un bar du Havre, et a reçu un coup de tête qui l’a fait chuter et heurter le sol. Son agresseur présumé a été mis en examen.

Un drame s’est noué dans la nuit de vendredi 7 à samedi 8 juin, à la sortie d’un bar du Havre, informe la police. Les faits se sont déroulés vers une heure du matin devant Le News, situé rue de Paris, en centre-ville.

Cette nuit-là, « une dispute suivie d’une rixe éclate [devant l’établissement] pour un motif futile », explique le procureur du Havre Bruno Dieudonné. « Alors que des coups commençaient à être échangés, un client totalement étranger à l’histoire s’est approché pour calmer les esprits et a d’abord été repoussé sans ménagement par un individu qui lui a asséné ensuite un violent coup de tête au visage, provoquant sa chute en arrière et un choc très violent du crâne sur le bitume », relate le magistrat. La victime, un Havrais de 53 ans, est gravement blessée et acheminée à l’hôpital avec un pronostic vital engagé. Le quinquagénaire est décédé des suites de ses blessures dimanche 9 juin.

Trois individus sont mis en cause dans ce fait divers à l’issue fatale. Deux d’entre eux ont été interpellés sur place, et le troisième « quelques heures plus tard à son domicile », précise Bruno Dieudonné. Le procureur ajoute qu’à l’issue des gardes à vue, un seul protagoniste a été déféré, « l’auteur présumé du coup de tête ». Le juge d’instruction l’a mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, « contre l’avis du parquet qui avait requis son placement en détention provisoire », commente le procureur. Ce dernier note que « les faits initialement qualifiés de violences volontaires aggravées vont probablement être requalifiés en violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Des faits jugés en cour d’assises, donc.