Le jeune de 13 ans aurait sauté de la passerelle qui traverse l’étang principal de Jugon-les-Lacs, vers 15 h 30.
Un
adolescent âgé de 13 ans est décédé, ce vendredi 19 avril, dans
l’après-midi, après avoir plongé dans l’étang de Jugon-les-Lacs (22).
Son corps, inanimé, a été retrouvé par l’un des plongeurs dépêchés sur
place, par six mètres de profondeur.
Il décide de retourner plonger seul
Selon les premiers éléments, l’adolescent était accompagné de six copains âgés également de 13-14 ans. En début d’après-midi, le groupe s’était amusé à enjamber la passerelle afin de s’adonner à une baignade furtive. Tous s’étaient ensuite rhabillés. Vers 15 h 30, l’un d’eux a alors décidé de sauter à nouveau dans l’étang, depuis la passerelle située à environ 1,50 m au-dessus de l’eau. Ses camarades l’auraient vu plonger, mais pas remonter.
L’étang est interdit à la baignade. Des panneaux sont disposés à différents endroits autour du lac.L’alerte est rapidement donnée. D’importants moyens de secours sont alors déployés pour sonder cette partie du lac. En plus des quatre plongeurs venus de plusieurs centres de secours du département, trois sauveteurs côtiers, une ambulance et le Samu ont été mobilisés. Les efforts des secouristes n’ont pas permis de réanimer la victime restée près d’une heure sous l’eau.
Les autres adolescents entendus par la gendarmerie
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Choqués, les six camarades de la jeune victime qui, semble-t-il savait nager, ont été entendus. Noyade par hydrocution, inhalation d’eau, arrêt cardiaque ou malaise ? Pour l’heure, difficile d’établir avec certitude les causes de son décès accidentel.
« L’étang est interdit à la baignade, indique le maire. Des panneaux d’indication sont d’ailleurs disposés de part et d’autre de la passerelle et à différents endroits autour du lac ». Une passerelle de 152 m installée en juin 2017 et qui avait été fermée pour des raisons de sécurité pendant un mois en octobre dernier. Non originaire de la commune, l’adolescent vivait dans une famille d’accueil.
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