C’est dans un appartement de la rue des Ferronniers (centre-ville de Douai) que cet homicide s’est produit. Deux hommes d’environ 30 ans se sont battus et l’un a reçu un coup de couteau, apparemment au cou, au niveau d’une des deux artères carotides. Une blessure mortelle. L’auteur présumé de ce geste a été interpellé et placé en garde à vue.
On ignore encore pour quelle raison ce drame a eu lieu. Mais toujours est-il qu’à deux heures du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, un homme d’une trentaine d’années est mort après avoir reçu au moins un coup de couteau qui apparemment a ouvert une plaie mortelle à une carotide.
C’est au 38 de la rue des Ferronniers, dans un appartement situé au 1er étage d’une maison de ville qui en compte deux, que cette altercation mortelle a eu lieu. Dans cette voie commerçante, cet appartement, ainsi qu’un autre, mais lui inoccupé, se trouvent au-dessus du magasin de robes de mariées Passion et Séduction.
C’est l’homme du couple qui aurait porté le coup de couteau mortel
Selon un voisin, c’est un couple de Brésiliens, mariés depuis une petite année et dont la femme était enceinte, qui occupait ce logement. Un couple tranquille et de bon voisinage. Dans la nuit de vendredi à samedi, un deuxième homme, âgé d’environ 30 ans lui aussi, se trouvait dans l’appartement.
Qu’est-ce qui a déclenché cet événement tragique ? On ne sait pas. C’est l’homme du couple qui aurait porté le coup de couteau mortel. Il est ensuite descendu dans la rue pour sonner à la porte d’un voisin, peut-être pour demander de l’aide. La police est arrivée peu après et l’a amené au commissariat.
Samedi matin, cette rue piétonne était interdite aux passants pour permettre aux agents de la police scientifique, venus en nombre (au moins quatre), de se livrer à leurs investigations. Habillés comme des soignants travaillant dans un service de personnes infectées par le coronavirus, ils ont longuement inspecté les lieux du drame, le matin et jusqu’à 15 h 30 l’après-midi.
Vers 15 heures, deux employés d’une entreprise de pompes funèbres sont venus enlever le corps du mort, enveloppé de la tête aux pieds dans une housse ou un linceul blanc, bien sanglé à un brancard. La police, avant de partir, a apposé des scellés sur la porte et… descendu le rideau de fer qui servait à protéger cette portion du rez-de-chaussée quand elle faisait encore partie du magasin.
A priori, un seul témoin a assisté à l’altercation : l’épouse du présumé auteur de l’homicide. Elle va être entendue dès que possible.
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