Ce lundi soir, des coups de feu ont encore retenti à Toulouse. Un groupe d'individus qui se trouvait chemin des Izards a été pris pour cible, vraisemblablement avec du gros calibre. Un jeune homme est décédé. Blessées, deux personnes ont également été hospitalisées en urgence relative. Le service régional de police judiciaire (SRPJ) est saisi de l'enquête.
Selon des témoins, une dizaine de détonations ont retenti. Vraisemblablement du gros calibre. Ce lundi soir, une fusillade a éclaté au nord de Toulouse. Peu avant 23 heures, un ou des tireurs ont fait irruption à hauteur de la station de métro Trois-Cocus avant de prendre pour cible un groupe de personnes qui se trouvait chemin des Izards. Alertés, les sapeurs-pompiers et le Samu 31 ont pris en charge trois victimes pendant que les équipages de police quadrillaient les lieux. Malgré les efforts des secours pour le réanimer, un homme est décédé. Il était âgé d’une trentaine d’années. Deux blessés âgés de 20 et 23 ans ont également dû être transférés en urgence relative au centre hospitalier. L'un d'eux a été sérieusement touché aux jambes mais ses jours ne sont pas en danger.
Sur place, le dispositif de secours était encore impressionnant à 00 h 30. Et les riverains, nombreux entre les forces de l’ordre. Aussitôt avisé, le magistrat de permanence a confié l’enquête au service régional de police judiciaire (SRPJ) qui a procédé aux premières constatations. Notamment le relevé des nombreuses douilles qui se sont logées dans deux véhicules. Le métro a par ailleurs été fermé dans la foulée.
Des armes de guerre
Selon plusieurs sources, un fusil-mitrailleur aurait été utilisé pour mener à bien cette exécution. Peut-être un Uzi ou une kalachnikov. Dans les deux cas, ces armes de guerre ne laissent planer aucun doute sur les intentions du ou des tireurs qui auraient réussi, pour l'heure, à prendre la fuite.
Est-ce un énième règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants ? Notamment en raison de la proximité immédiate d’un point de deal bien connu de la BST Nord, tout porte à le croire. Mais seules les investigations de la PJ toulousaine permettront de clarifier les raisons de ce passage à l’acte sanglant. Une fusillade avait d’ailleurs éclaté en mars 2019, exactement au même endroit. Plus récemment, deux individus ont été pris pour cible ce week-end dans le quartier des Pradettes, à l'ouest de Toulouse.
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