Un accident s’est produit ce samedi en tout début d’après-midi à
Courtenay. Il était près de 13 h 30 lorsque deux voitures sont entrées
en collision dans des circonstances indéterminées sur la route
départementale 1075. Un choc frontal très violent dans lequel l’un des
deux automobilistes a été tué.
Deux voitures se sont violemment télescopées, samedi 25 mars à la
mi-journée, sur la RD 1075 à hauteur de Courtenay. L’un des conducteurs,
âgé de 39 ans, est décédé.
Il était environ 13 h 30, ce samedi 25 mars, quand les secours ont
été alertés : un choc frontal d’une violence inouïe entre deux voitures
venait de se produire au nord du hameau de Lancin, dans une ligne
parfaitement droite de la départementale. Sans aucune gêne visuelle.
Rapidement
sur place, les premiers sapeurs-pompiers devaient découvrir deux
voitures méconnaissables, projetées en contrebas de la route, parmi la
végétation. L’une, une Toyota Yaris, a terminé sa course à la verticale,
contre des arbres. Malheureusement, les secouristes devaient vite
constater que le conducteur de l’autre voiture, un Citroën Berlingo,
était en arrêt cardiorespiratoire. Il n’a pas pu être ramené à la vie.
Cet homme âgé de 39 ans, originaire de Passins-Arandon, est probablement
décédé sur le coup.
Quant au second conducteur, un homme de 41
ans, originaire du département voisin de l’Ain, il a été longuement
médicalisé sur les lieux par une équipe du Smur de Bourgoin-Jallieu.
Afin de l’extraire en toute sécurité de l’amas de tôle, les
sapeurs-pompiers ont dû découper la voiture. Son état étant considéré
comme une urgence absolue, il a été transporté à l’hôpital
Édouard-Herriot de Lyon.
Selon les premiers éléments et les différents témoignages recueillis,
le Citroën Berlingo se dirigeait en direction de Montalieu-Vercieu
depuis Lancin. Dans une ligne droite, une voiture, qui entreprenait un
dépassement osé, et ce malgré des appels de phare des autres usagers, a
surgi face à la Citroën, sur sa voie.
Alors que cette troisième
voiture serait parvenue à se rabattre juste à temps afin d’éviter le
choc, le conducteur de la Citroën, lui, a tenté une manœuvre
d’évitement, mordant le bas-côté. Ce qui lui aurait fait perdre le
contrôle. Sa voiture se serait alors retrouvée au milieu de la chaussée,
perpendiculairement aux voies de circulation. La Toyota Yaris, qui
venait d’être dépassée, n’a pas pu éviter la collision. Le choc a
projeté les deux voitures dans le bas-côté, contre des arbres. Il a
également été établi que le conducteur de la Citroën n’était pas
ceinturé.
Les investigations vont se poursuivre pour les
enquêteurs afin de confirmer cet enchaînement de faits qui aurait
conduit à ce terrible accident de la route.