Dimanche, un trentenaire est mort à Maizières-lès-Metz après ce qui
semble être une chute à travers d'un toit. Deux individus, qui auraient
tenté de cacher cet accident mortel, ont été mis en examen.
Après une suspicion de meurtre, la piste d’une chute mortelle dans le
cadre d’un travail dissimulé sur un toit est privilégiée par les
enquêteurs après la mort dimanche 11 août 2024 d’un trentenaire à
Maizières-lès-Metz (Moselle).
Après une suspicion de meurtre, la piste d'une chute mortelle dans le
cadre d'un travail dissimulé sur un toit est privilégiée par les
enquêteurs après la mort, dimanche, d'un trentenaire à
Maizières-lès-Metz (Moselle), a indiqué ce jeudi 15 août le procureur de la République adjoint de Metz.
L'affaire
avait commencé dimanche après-midi alors que les services de secours,
appelés pour une personne blessée autour de la gare de
Maizières-lès-Metz, ont été accostés par un individu qui transportait le
corps sans vie d'un homme dans son coffre de voiture, explique Thomas
Bernard.
L'homme décédé présentait des blessures qui pouvaient faire penser à une mort violente, selon le magistrat. La personne qui transportait le corps a alors aussitôt été interpellée et placée en garde à vue pour meurtre.
Mais il ressort des différents témoignages et des constats
médico-légaux que la victime et la personne ayant transporté le corps
"travaillaient au noir dans un atelier de Maizières-lès-Metz". La piste
désormais privilégiée est celle selon laquelle la victime, un
trentenaire, serait tombée à travers le toit sur lequel il travaillait,
indique le magistrat.
Son collègue aurait transporté son corps
pour ne pas avoir à évoquer les circonstances de la chute et ce travail
illégal. Un autre individu a été interpellé lundi soir, suspecté d'avoir
aidé le premier à nettoyer les lieux.
Une information judiciaire a
été ouverte pour "homicide involontaire", "travail dissimulé",
"non-assistance à personne en danger" et "modification de l'état des
lieux d'une scène de crime ou de délit empêchant l'émergence de la
vérité".
Les deux suspects ont été mis en examen pour "modification de l'état
des lieux d'une scène de crime ou de délit empêchant l'émergence de la
vérité", et le premier, qui transportait le corps dans son coffre, a été
mis en examen également du chef de "travail dissimulé" et placé sous le
statut plus favorable de témoin assisté pour "non assistance à personne
en danger".
Tous deux ont été placés sous contrôle judiciaire.